EN CHAIR ET EN SON

EN CHAIR ET EN SON
Rencontres internationales danse butō et musique acousmatique

Remerciements

          Chers tous,
Ce lundi matin, un calme étrange règne au Cube...le lieu a repris ses allures d'avant Festival, seule l'équipe Motus range consciencieusement les kilomètres de câbles, les enceintes, pieds, consoles...Je récupère pour ma part notre banc improvisé, les tapis de sol, miroirs, tissus, pieds de camera, etc etc.
Etrange sensation de calme, comme si nous avions vécu une sorte de tsunami pendant ces quelques jours passés au Cube : un tsunami oui par la force de ce qui s'est passé, mais rien n'a été détruit, au contraire, tant de choses ont été construites, inventées, créés... ...toute l'installation technique, les filages ou les 22 binômes arrivaient tous à l'heure prévue, venant l'un de Rennes, l'autre d'Amsterdam, une autre de Lyon, un autre de Milan, Barcelone, Riga, d'Uruguay...de Normandie, ou de Paris tout simplement.
Je repensais ...il y a 4 ans :  Veronica me disait "on devrait faire se rencontrer ces deux mondes"
Je repensais...il y a 3 ans : Carine du Cube qui répond à mon mail envoyé "désespérément" à tous les lieux de culture Parisienne... "bonjour, je voudrais organiser un festival sur le thème de la rencontre entre danse butô et musique acousmatique", sachant très bien que je n'aurais que peu ou pas de réponses...
Qui s'engagerait sur un tel projet ? qui prendrait ce risque ?
Je repensais au succès de la première édition, inespéré..mais voilà : étais-ce juste un "effet de surprise" ? ce concept de rencontres atypiques allait il vivre vraiment ?
Après ce "tsunami" je me sens rassuré...et vraiment récompensé de ces efforts ...A nouveau j'ai pu découvrir des choses magnifiques et si diversifiées. A nouveau "le son à révélé la chair et la chair a sublimé le son".
Et puis ce mélange incroyable que nous avons généré...Au bar on entendait parler russe, italien, espagnol, anglais...toutes ces rencontres...Toute cette énergie créatrice, ces contacts, ces compositeurs et danseurs qui nous remercient. Voila ma récompense, elle est là.

Mais je dois les retourner à beaucoup de monde, ces remerciements :
A toute l'équipe du Cube qui nous a accueillis avec une extrême sympathie et sont toujours prêts à nous aider même pour des demandes aussi bizarres que "à propos, un des danseurs viendra avec un poumon de boeuf, vous avez de la place au frigo pour le mettre ?"  Merci à Carine, Sabrina, Efren, Rémy, David...
A l'équipe Motus : Vincent Laubeuf, Nathanaëlle Raboisson, Olivier Lamarche pour leur professionnalisme et la qualité de leurs interprétations...L'acousmonium est au coeur de ce projet !
Merci à Cloé Chope qui a accepté ce projet un peu fou et a travaillé toute la semaine avec une très grande motivation et une grande maîtrise. Sans la lumière rien ne serait.
Merci au CND qui nous mis à disposition ses studio de répétitions durant tous les mois de juillet et septembre.
Merci au pôle Simon Lefranc et à son directeur Stephane Emin pour leur lieu qui nous a permis d'organiser un atelier butô.
Merci au centre TENRI pour leur aide dans la diffusion de l'information autour de cet événement.
Merci à tous les bénévoles : Elizabeth, Laura, Juliette, Anastasiia, Claude, Adélia, Solène, Denis....
Merci à Veronica sans qui d'une part rien de tout ceci n'existerait et d'autre part sans qui cette édition n'aurait pas pu être aussi maitrisée, organisée et originale du point de vue culinaire, notamment.
Merci à Fabrice Pairault pour ses photos d'une qualité exceptionnelle, qui encore une fois nous enchantent !
Merci à Fabian Fischer et à son Agence de communication qui a rejoint l'organisation il y a peu et a été d'une aide inestimable.
Merci aux généreux donateurs qui nous permettent de boucler un budget plus que difficile, vous pouvez vous en douter...
Merci à tous les artistes qui ont encore une fois démontré la richesse et l'inventivité de ce mélange atypique.

A l'année prochaine pour une 3e édition, et avant, pour d'autres propositions butô-acousmatiques.

Michel-Titin Schnaider

Denis Sanglard photo Fabrice Pairault