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EN CHAIR ET EN SON
Rencontres internationales danse butō et musique acousmatique
Remerciements
Tout d'abord un énorme MERCI à tous ceux qui ont contribué au succès de la 3e édition de notre festival EN CHAIR ET EN SON !
A nouveau cet évènement a marqué, de par la qualité et la diversité des propositions artistiques.
A nouveau il nous entrainé dans des mondes étranges et inexplorés.
A nouveau il a démontré la richesse de ces deux pratiques qui méritent d'être mieux connues.
Quatre sessions sur cinq nous avons été complets ou quasi complets !
A nouveau il a provoqué des réactions, des discussions, des oppositions (voir mon texte ci dessous).
Merci au CUBE, Merci a MOTUS et à son équipe (Vincent, Nathanaëlle, Olivier)
Merci aux donateurs (José-André, Cécile, Veronica, Michel, Sylvie, Fabian, Benjamin...)
Merci aux bénévoles (Claude, Denis, Denis, José-André, Irène, Elizabeth, Veronica, Laura, Anna, ....)
Merci aux 39 artistes qui ont tous collaboré avec entrain et créativité
Merci à Cloé et à Fabrice pour leur rôle essentiel
Merci à vous qui étiez présents et nous avez soutenus
Michel Titin-Schnaider
Butô or not butô ?
Durant ces 3 jours intenses au Cube, les pauses étaient nécessaires et le besoin de s'exprimer, et d’échanger était flagrant.
Certaines performances ne laissaient pas de doute. C'était du butô !
Mais pour les autres...et cela concernait une bonne moitié des 18 performances, les discussions s'imposaient...voir les oppositions.
Cela fait bientôt 10 ans que j'ai découvert cette "danse" et je dois dire que très souvent je me suis interrogé à la sortie d'une performance...
Etait ce du butô ?
Ah ! ce maudit esprit cartésien qui nous demande de "classer" les choses dans des boites au contour bien délimité...Tellement occidental.
A tel point que j'ai fini par régler ce "problème" sous forme de boutade en appliquant la règle suivante :
Si on se demande si c'est du butô...et bien c'en est
A y réfléchir, pas si idiot que ça finalement :
N'oublions pas que la racine du butô c'est la TRANSGRESSION. Comment identifier une pratique qui tire sa source de la transgression ? Cette pratique se doit de se renouveler ! Par nature ! Pour transgresser encore et encore.
N'oublions pas le fil conducteur du festival : "Deux libertés qui se rencontrent"
N'oublions pas que cet évènement ne présente pas des travaux aboutis mais des expérimentations, issues de fraiches rencontres, qu'il défie les artistes en leur proposant de collaborer "sous contrainte" (la contrainte d'une pièce musicale pré-existante).
Alors...oui...pour moi c'était du butô !
Michel Titin-Schnaider
Denis Sanglard photo Fabrice Pairault